De longs cheveux blonds-miels, des yeux semblables a des gouffres du noir le plus pur, et habillée d'un petite robe gothique noire, aux accessoires rouges, et coiffée de deux tresses avec des chouchous en forme de crânes, Neera était assise sur la terrasse d'un café, assez chic. Les tables était faites en verre translucide, et une douce lueur rosée s'en échappait. Elle n'aimait pas le rose. Pour elle, c'était la couleur des faibles. Avant elle en portait volontiers. Mais c'était avant. Maintenant elle était devenue ce qu'elle ne voulait surtout pas devenir, étant enfant. Une tueuse. Une assassin, sadique, morbide. Ses yeux étaient vides, comme son corps, son âme était souillée, d'une souillure ineffaçable.

Sur la table s'empilait une dizaine d'assiettes, toutes vides et devant la blonde, deux autres plats remplit a ras-bords de crêpes au nutella, fraise, chantilly, banane. Rien qu'un de ces trucs pourrait faire exploser de cholestérol un éléphant. Et elle en avait manger pour dix. et pourtant, elle avait toujours faim. Soupirant, elle prit son verre et but le coca qu'il contenait. Soupira de nouveau. S'affala sur sa chaise, bleu-verte. Tapa le sol avec une des roues d'un de ses rollers. Elle s'ennuyait, et sa se voyait, comme le nez au milieux de la figure. Elle n'avait pas put tuer sa proie aujourd'hui. Et cela l'agaçait. Mais horriblement, en plus. Vivement un peut de distraction.

Edit de Shahen : 229 mots ==> 229 points ^^

C'était un beau jours de fin de décembre qui pointait le bout de son nez. C'était d'autant plus déprimant que chacun des pas étaient accentué par des boulets de neiges. Ici les femmes évitaient de plus en plus les talons aiguilles, la plus part rétrécissaient, amère de leurs petite taille. La population dévoilait enfin sa vrai nature, exécrable, désagréable et si impoli que les injures et les paroles discriminatoires fusaient de partout. L'évolution chronique de ces états qui démarquaient chacun de ses misères sociales, ainsi rares n'étaient pas les enfants de pauvres qui mendiaient dans la rues et qui étaient insulté par les hauts bourgeois, qui forcément car ils étaient plus riches étaient d'une intelligence supérieur. Les joues creuses et les sourcils froncés n'étaient pas rare sur le visage de chacun, ils étaient tous sur les nerfs et se défoulaient sur plus faible qu'eux. Voilà qui troublait les desseins de cet hiver et la neige immaculée blanche. Comment quelque chose d'aussi brillant et d'aussi clair pouvait produire l'ombre et le désespoir autour de lui ?

L'euphorie des enfants procuraient pourtant plus de sourire autour d'eux que les raisons égoïste des adultes. Les neiges fusaient autour d'eux, leurs mains étaient rouge à cause du froid et pourtant ils semblaient s'en ficher. Les rares enfants à l'air sérieux qui passaient avaient l'air fortunés, voulant montrer l'image que le bonheur se trouve dans la pauvreté. Parfois on aurait aimé que ces adultes se repentent sur leurs méfaits et goûtent à la joie d'un enfant qui se fiche de savoir s'il à l'air idiot devant tout le monde. Les adultes méprisant sont plus méprisable et ne devraient pas se montrer en publique.
Les jeunes gens se promènent bras l'un dessous l'autre. Souvent porté par une gamine pleine d'euphorie, son compagnon rougie, tandis que par d'autre moment c'est l'inverse. Rare sont les couples de jeunes qui ne souhaitent pas s'amuser ; la neiges les rapprochent. La neige nous rapproche tous.


« ... Et il mourut dans un dernier souffle. Fin. »


Elle referma son livre avec une tel force que sous la pression de ses mains, la couverture manqua de se froisser. Elle soupira ; c'était une fin tellement prévisible. Parfois elle regrettait de craquer pour les histoires d'amours dont la fin était tragique, à force, les personnages n'en devenaient que de moins en moins attachant. Sa petite main aux long doigts blancs s'enfoncèrent dans un sachet et y ressortirent une chips jaunît coincé entre son index et son majeur. Elle porta la petite gourmandise à ses fine lèvres roses, et mordit dans la chips dévoilant des dents blanches et bien soignée. Elle attrapa alors le sachet et le réduit en boule de tel sorte que celui-ci fit un bruit d'aspirateur cassé ; balançant le sachet à la poubelle juste à côté du banc.
De quoi la jeune gaiden's avait-t-elle l'air ? D'une dépressive qui finissait chaque matinée sur un banc, déçue d'elle même, le regard pourtant brillant de rêve ? Ou d'une fille pourrie gâtée par la vie qui n'était jamais contente de ce qu'on lui offrait ? Va savoir, un peu de l'un, un peu de l'autre. Oui, elle avait une tel répulsion pour se monde qu'elle trouvait des défauts à tout ce qui pouvait paraître parfait aux yeux des autres ; pourtant la jeune fille avait une tel peur du vide et tout ce qui suivrait la fin de ce monde qu'elle se contentait de ce qu'elle avait. A savoir, elle n'avait pas à se plaindre, elle avait une vie plus ou moins convenable. Pas assez pauvre pour souffrir de la famine et de toutes ces ordures qui pointent leur bout du nez, mais pas assez riche pour souffrir d'une avarice aigu. Pour preuve, elle pouvait s'acheter un sachet de chips, qui lui piquaient les lèvres et la contraignait à aller boire un petit verre afin d'atténuer la souffrance. Elle se permettait les deux, la boisson dans le bar-café le moins cher de la ville et le plus réputé et le sachet de chips pour ne pas s'ennuyer pendant la lecture.

Shahen Goll se leva, tenant en équilibre sur ses petites bottines contournées de fourrures synthétique. Elle porta sa main protégée par une mitaine noire à sa sacoche qui contenait son pistolet bien dissimuler. Elle devait toujours l'avoir à sa possession, qui sait qui viendrait l'attaquer, elle se sentait plus rassurée avec. Juste à côté du square où elle se trouvait, le fameux petit bar et café pointait une entrée avec des tables qui en leurs milieux portaient des parasols jaune. la façon dont le café était entretenue à l'extérieur était agréable. Elle sourit.

Shahen traversa l'allée goudronneuse en courant, manquant de tomber dans la neige. Elle arriva au milieu des tables ou une jeune fille au cheveux mielleux et en rollers attendait. Sans doutes avait-t-elle passée commande, et attendait celle-ci. Elle remarqua que la demoiselle portait des rollers, drôle d'idée quand en hiver il est très difficile de glisser, ou au contraire, tellement facile qu'il en devient dangereux. Elle ne la regarda que quelque secondes afin que celle-ci ne remarque pas qu'elle pensait à elle, voir ne lui lance pas des regards maussades. La jeune fille lui sembla avoir un magnifique regard noir parsemé de long cils qui rendait une bonne part de sa féminité, avec les jupes... en hiver. Cravate à tête de mort et à chaîne parsemait la demoiselle. Il n'y avait qu'un seul magasin qui vendait se genre de vêtement, elle se doutait déjà où la demoiselle s'habillait.

Alors qu'elle entrait, un serveur sortait - sans doutes pour donner son verre à la demoiselle -. Shahen passa commande d'un simple verre d'eau à la menthe. Mauvais idée, car la menthe à le don de vous refroidir, mais elle aimait tellement la menthe, qu'elle s'en contrefichait. Elle s'assit à la table extérieur, ne voulait pas avoir affaire avec les ivrognes. Elle s'assit sur les chaises hautes à l'extérieur, et posa ses pieds sur ceux qui lui faisaient face. Alors, elle pencha sa tête vers sa sacoche et en sortit un nouveau paquet de chips. La jeune fille mangeait beaucoup quand elle s'ennuyait, sans doutes la raison de sa prise de poids, car elle s'ennuyait souvent ces derniers temps. Elle plongea ses doigts fin dans le sachet et attendit sa commande.

Soupir.

Elle regarda à nouveau la jeune fille, blonde et toujours habillée de rouge et de noir. Elle pensait l'avoir croisé par plusieurs fois au palais. Une personne si jeune dans un palais si riche, ça ne pouvait être qu'une gaiden's. Shahen s'intéressa à son arme, reluquant discrètement la jeune femme. Son arme n'était pas visible. Sans doutes était-t-il bien caché supposa la demoiselle. L'attente se faisait longue avant qu'elle ait de quoi boire ou manger, une petite discute ne gênerait personne. Elle s'approcha, son regard concentré sur les chemins devant le petit café, sa démarche fine pourtant se dirigeant vers la blonde aux yeux de démons. Posant ses deux mains sur la table, se préoccupant de la gothique, elle souris amicalement puis demanda :


« Vous travaillez pour sa Majesté, je me trompe ? »

[ Désolée de l'attente. je me relirais plus tard dans la journée ^^ ]

« Vous travaillez pour sa Majesté, je me trompe ? »
La jeune fille aux cheveux roses s'assit a la fin de sa phrase, juste en face d'elle, perturbant son goûter.
-Nan, j'crois pas. Ou p't-être ben qu'oui, sa te dérange ?

D'une voix douce et froide, elle avait répondu a la demoiselle, laissant un temps de pause entre chaque mots, pour lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas lui parler.
Elle avait faim.
Mais elle était vraiment enragée de ne pas avoir put finir sa proie. Sur les nerfs, affolée, alarmée, angoissée, troublée et tout ces jolies synonymes.
Ses rollers crissaient contre le béton, et elle se mit a creuser une petite tranchée, mais en utilisant doucement de son pouvoir, pour ne pas couper le ciment tout de suite. Il fallait patienter.
La jeune femme, appelons la Rosette la rose, disait qu'elle travaillait pour la princesse. Ce qui était vrai. Mais ce que ne savait pas la blonde, c'est comment ELLE, le savait. Peut-être était-elle une Gaiden comme elle ? Mais elle ne voyait pas son arme. Comme elle ne pouvait deviner que son arme était ses rollers.
Bizarre, vraiment vraiment bizarre. Rangeant ses assiettes vides, de la plus grande a la plus petite, les unes au dessus des autres, elle réfléchissait. Mais pas trop.

Un beau jeune homme, le serveur du bar, qui répondait au doux nom de Marcus vint enlever les assiettes et souris à la jeunette blonde.
*Vraiment beau (*.*)*
Elle ne pouvait pas résister a un si charmant sourire, surtout celui d'un si parfait garçon. Ah, elle voulait tellement le découpé en tranche.

-Moi, c'est Neera, ajoutât-elle pour la Rosette

vu sa réputation, la demoiselle en face d'elle allait surement partir en hurlant maman, ou bien aller ailleurs. Mais, et si elle ne la connaissait pas ?
Elle devait réfléchir a une option de secours. Et vite. Déjà, la Rosette lui répondit.

« Moi je ne travaille pas au palais. Je sais ce qu'y fait la reine. Et je sais qu'elle n'aime pas les gens dans mon genre. Tu sais, ceux qui ont un pouvoir... ? »

Un...pouvoir ? Cette fille aux cheveux rose, dont elle savait désormais qu'elle s'appelait Shahen, avait un pouvoir ? Elle était en possession d'un Okuri ? Un de ces abominables pouvoir qui avaient foutue sa vie remplie de rire et de joie à la benne ? Une de ces abomination qui l'avait fait devenir ce qu'elle était ? Pourquoi lui disait t-elle sa ? Elle voulait mourir ou quoi ?

Coupée de sa contemplation du beau jeune homme, elle se retourna complètement face a la jeune fille, à Shahen, qui l'avait défiée. Et déjà, du feu courait sur sa main et tombait par terre, juste a à peine une dizaine de centimètre de la table. D'un beau rouge-orange-jaune, ce dernier lutta vaillamment contre le vent en essayant de trouver ne serait-ce qu'un bout de bois pour continuer a vivre. Le comique de la situation faillit la faire sourire. Ce petit feu de rien du tout était comme elle. Livrer a lui même, obliger de lutter pour survivre et avoir sa place, en détruisant tout sur son passage, quitte a y laisser des plumes.

Mais en même temps, c'était très intéressant. Mais un peut trop louche, au vue de la blonde. Déjà, pourquoi prenait-elle un paquet de chips, et pourquoi, juste après avoir fait du feu, le remettre dans sa poche sans l'avoir ouvert et même manger. C'était vraiment, vraiment trop suspect. Et surtout, avec les deux ou trois autres Gaiden's qui parcouraient inlassablement la ville, pourquoi lui avait-elle montrer son pouvoir ? Livrée a toute ces questions, elle lui répondis quand même.
- Ah ouais, eux... Je trouve qu'ils se reposent un peut trop sur leurs pouvoirs pour remporter la victoire, je dirais. De toute façon, sa me concerne pas.

Enfin, tant que l'on ne m'en donne pas l'ordre, ou qu'il y en ai un qui m'attaque, de dos, de préférence.

- Et puis, y a des gens qui les tues, nan ? Et toi, ta pas peur de la morts ?

En fonction de sa réponse, elle envisagerais. Si elle confirmait qu'elle était en possession d'un Okuri, elle allait la tuer. Mais si elle lui mentait, a elle, la tueuse sadique, la mort blonde aux yeux de démons, sa barderait. Et elle lui briserait tout les os de son corps. Avec plaisir. Ou alors non. Lui laisser l'envie de se batre, et qu'elle l'attaque, pour ne pas être en tors, vis à vis de son supérieur. Un véritable chieur qui lui disait de ne pas attaquer un possesseur d'okuri autre que celui désignée SAUF s'il attaque le premier.